SP :
Je suis une fabricante d’images, d’objets, une créatrice de bijoux, de formes. Avec Capsule ce sont plutôt des images mais aussi parfois de la scénographie et du volume quand c’est nécessaire.
J’ai eu quelques grandes étapes dans mon parcours. J’ai commencé à travailler dans un bureau de tendances qui m’a ouvert à l’univers de la mode, des saisonnalités, des matières, des couleurs, pendant 5 ans.
J’ai été 13 ans en freelance, dont 10 années au sein un studio de création que j’ai créé avec une amie. Nous avons travaillé pour des clients dans l’univers du luxe, de l’accessoire, de l’art de vivre : Hermès, petit H, Cartier, Moët & Chandon… et c’est en travaillant chez dyptique que j’ai rencontré Marie.
En 2018, j’ai monté ma marque de bijoux, quelques temps après j’ai arrêté le collectif, repris contact avec Marie et intégré Malice.
Puis parallèlement à mes activités professionnelles, je suis investie dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
MC :
Pour ma part, j’ai commencé à travailler dans l’univers du parfum pour la marque Issey Miyake chez BPI (Beauté Prestige International) qui développait des marques parfums au service de créateurs vivants. La particularité de ce milieu en tant que marketeur, c’est de faire du marketing de création en plus du marketing dév. et du marketing opérationnel.
J’ai appris à avoir une vision d’ensemble, à développer une stratégie en cohérence avec la marque, à porter une attention à l’histoire, l’esthétique, au concept, jusqu’au plus petit détail opérationnel, c’est véritablement un métier artistique. J’aimais travailler autant avec les designers que les ingénieurs pack.
Je suis partie ensuite chez Diptyque, qui était à l’époque encore très confidentielle. Je voulais être dans une petite structure où on touche à tout, pour être au coeur de l’action des commerciaux, du merchandising, de la formation. Et puis Diptyque avait son réseau de boutiques en propre, c’était une dimension nouvelle, réfléchir “produit” et “pas de porte”, de marketeur commerçant : vitrine, assortiment produit, scénographie, création de trafic… De plus, cette marque est dotée d’un bagage patrimonial qui permet une richesse d’expression énorme, avec une ligne directrice orientée vers l’artistique et l’ouverture à la créativité.
Je suis partie de chez Diptyque avec l’envie de créer quelque chose. Je me suis essayé à plusieurs domaines, et rapidement des propositions de missions de communication ou de stratégie marketing sont venues à moi. J’allais monter mon agence, quand un client m’a fait réfléchir à reprendre celle de mon père, Malice, car il pensait à “ralentir”. J’ai donc proposé à Laurie et Maguy qui travaillaient déjà pour l’agence de reprendre l’entreprise ensemble, elles à Rodez, moi à Paris.