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Capsule

Malice lance sa Capsule ! Interview des fondatrices

11 octobre 2022
  • Malice lance sa Capsule
  • Malice lance sa Capsule
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Vous êtes plutôt capsule spatiale ou capsule de café ? Capsule de champagne ou capsule temporelle ? Capsule by Malice c’est un peu tout ça, de l’énergie, de la joie, de la créativité, des références, une vision et une trajectoire, mais c’est surtout comme on le nomme ici, le satellite premium de l’agence Malice.
Le voyage débute avec la rencontre de deux âmes décidées à explorer de nouveaux horizons : Marie Chamaillard et Sophie Péchaud, les fondatrices.  Elles nous décrivent leurs parcours, et vous dévoilent les contours de cette aventure : la naissance du projet,  sa concrétisation, leurs envies pour la suite.

Parés pour le décollage ? C’est parti !

Qu’est-ce que Capsule by Malice ? Pouvez-vous nous parler des origines de Capsule ?

Marie Chamaillard :
Capsule c’est d’abord une envie commune, celle de se retrouver, Sophie et moi,  autour de la création. L’envie de travailler avec des marques tournées vers le ressenti esthétique et la sensibilité visuelle. Nous souhaitions montrer notre savoir-faire, se rencontrer dans un espace qui soit cohérent sur cette même attente et qui permette à ces marques là de se reconnaître, de se sentir comprises dans leur esthétique. 
Capsule est un espace de création libre qui pourrait pourquoi pas, devenir un collectif puisque nous avons très envie toutes les deux, de travailler avec des artistes ou des artisans aux savoir-faire particuliers.

Sophie Péchaud :
Pour moi Capsule, c’est un terrain d’expression, une bulle créative qui est dans la continuité de ce que je faisais avant. C’est aussi la possibilité de faire des choses artistiques, de toucher à tous les styles graphiques, et de s’amuser !

Qui êtes-vous? Pouvez-vous nous parler de vous ? Votre parcours, votre rencontre ?

SP :
Je suis une fabricante d’images, d’objets, une créatrice de bijoux, de formes. Avec Capsule ce sont plutôt des images mais aussi parfois de la scénographie et du volume quand c’est nécessaire.
J’ai eu quelques grandes étapes dans mon parcours. J’ai commencé à travailler dans un bureau de tendances qui m’a ouvert à l’univers de la mode, des saisonnalités, des matières, des couleurs, pendant 5 ans.
J’ai été 13 ans en freelance, dont 10 années au sein un studio de création que j’ai créé avec une amie. Nous avons travaillé pour des clients dans l’univers du luxe, de l’accessoire, de l’art de vivre : Hermès, petit H, Cartier, Moët & Chandon… et c’est en travaillant chez dyptique que j’ai rencontré Marie.
En 2018, j’ai monté ma marque de bijoux, quelques temps après j’ai arrêté le collectif, repris contact avec Marie et intégré Malice.
Puis parallèlement à mes activités professionnelles, je suis investie dans la lutte contre les violences faites aux femmes. 

MC :
Pour ma part, j’ai commencé à travailler dans l’univers du parfum pour la marque Issey Miyake chez BPI (Beauté Prestige International) qui développait des marques parfums au service de créateurs vivants. La particularité de ce milieu en tant que marketeur, c’est de faire du marketing de création en plus du marketing dév. et du marketing opérationnel.
J’ai appris à avoir une vision d’ensemble, à développer une stratégie en cohérence avec la marque, à porter une attention à l’histoire, l’esthétique, au concept, jusqu’au plus petit détail opérationnel, c’est véritablement un métier artistique. J’aimais travailler autant avec les designers que les ingénieurs pack.

Je suis partie ensuite chez Diptyque, qui était à l’époque encore très confidentielle. Je voulais être dans une petite structure où on touche à tout, pour être au coeur de l’action des commerciaux, du merchandising, de la formation. Et puis Diptyque avait son réseau de boutiques en propre, c’était une dimension nouvelle, réfléchir “produit” et “pas de porte”, de marketeur commerçant : vitrine, assortiment produit, scénographie, création de trafic… De plus, cette marque est dotée d’un bagage patrimonial qui permet une richesse d’expression énorme, avec une ligne directrice orientée vers l’artistique et l’ouverture à la créativité. 
Je suis partie de chez Diptyque avec l’envie de créer quelque chose. Je me suis essayé à plusieurs domaines, et rapidement des propositions de missions de communication ou de stratégie marketing sont venues à moi. J’allais monter mon agence, quand un client m’a fait réfléchir à reprendre celle de mon père, Malice, car il pensait à “ralentir”. J’ai donc proposé à Laurie et Maguy qui travaillaient déjà pour l’agence de reprendre l’entreprise ensemble, elles à Rodez, moi à Paris.

Si vous deviez choisir un projet chacune, que vous avez porté avec Capsule et qui fait votre fierté, ce serait lequel ?

SP :
Je suis fière de tous les projets, mais s’il y en a un qui m’enthousiasme particulièrement, c’est le travail que nous avons réalisé pour La petite Madeleine. Ce projet est l’illustration de ce qu’est une réelle collaboration avec le client, avec une grande qualité d’échanges. Guillaume est profondément humain, doué, visionnaire et passionné. Cette réalisation a été une vraie réussite globale : créativement, humainement et sur le plan professionnel. Au-delà de la relation prestataire / agence, nous avons le sentiment de vivre une réelle aventure avec lui. 
Créativement c’est parfait puisque La petite Madeleine est une marque naissante, il y avait tout à créer du logotype au site, à la DA photo, au packaging, au rédactionnel, nous avons pris en charge absolument tout l’aspect créatif et c’est extrêmement gratifiant.

MC :
Comme Sophie, je suis fière de tous les projets que nous avons porté avec Capsule; mais je mentionnerais Caron parce qu’il y avait une grande énergie depuis la reprise de la marque par Ariane de Rothschild et une grande envie, à la fois de tirer parti de ce patrimoine de marque et d’installer un fort renouveau pour cette maison. Nous avons travaillé sur l’expression de la plateforme de marque, en allant chercher tous les fondamentaux afin de rassembler l’histoire et envoyer une direction pour le futur.
Travailler sur le fond de marque, reprendre les attributs, éléments visuels, l’histoire, c’était passionnant parce que la marque a un héritage fort, parce que l’équipe était dans une volonté de dynamique forte et parce que c’est un exercice très complet ! Nous avons rencontré et interviewé beaucoup de monde de la maison : des designers, des vendeurs, des formateurs, du personnel de direction… pour aller puiser quelque chose de cohérent et en même temps qui les propulse. Et puis, il y eut la rencontre incroyable avec Félicie Wanpouille !

S’il y avait une marque avec laquelle vous rêveriez de collaborer, laquelle choisiriez-vous ? Pourquoi ?

MC :
Ce qui compte pour moi, avant tout, c’est de travailler avec des personnes qui ont une vraie intention pour leur marque et leur projet, qui sont dans une réelle volonté de collaboration et de reconnaissance de nos valeurs ajoutées respectives. J’aime la notion d’entraide professionnelle et d’engagement. Quand il y a ces ingrédients, on peut faire de tout, je m’éclate dans tous les sujets qu’on traite !

SP :
Alors, j’ai déjà travaillé avec eux, mais personnellement, je suis très admirative de la marque Hermès ! C’est une marque à la fois hyper créative, tout en restant élégante et tenue. Ils ont trouvé cet équilibre très difficile à avoir. Il y a d’autres marques haut de gamme qui vont être très élégantes, froides, clinquantes, ce qui correspond tout à fait à leur univers, mais Hermès en comparaison, continue d’avoir une sorte de niche entre la créativité et le luxe et ils s’amusent ! Il y a quelque chose de très original. J’aime tout ce qu’ils font.
Ensuite, tout cela n’est réjouissant que si les équipes sont aussi intéressantes que ce que décrit Marie.

Au-delà d’une marque en particulier, j’adorerais créer l’identité d’un hôtel restaurant 5 étoiles, imaginer ce qu’il se passe sur les carnets, peignoirs, amenities etc. J’adorerais travailler pour les Roellinger par exemple.

Qu’est-ce qui fait la particularité de Capsule en 3 mots ?

SP
Si je devais qualifier Capsule en quelques mots, je parlerais de liberté, de qualité et d’engagement. Il y a une vraie détermination et une envie d’aller vers quelque chose d’ambitieux dans la volonté créative, de toujours aller à la recherche de quelque chose de différent, d’innover !

MC :
Je dirais que dans Capsule, il y a de l’attention, et bien sûr de la spontanéité et de la joie !

Comment visualisez-vous la suite de cette aventure ?

MC :
Pour moi Capsule est un terrain de jeu assez ouvert ! Je crois assurément que c’est par la démonstration de notre travail que les portes s’ouvriront au fur et à mesure. 
L’ambition que j’aurais, ce serait de monter un collectif petit à petit, mais pour l’instant je recherche surtout un terrain de jeu qui reste réjouissant et dans lequel on se comprend facilement. Pour moi Capsule doit rester une petite voilure où les penseurs sont aussi les faiseurs et où tout le monde est orienté dans l’idée d’aller vers cette joie créative.

SP :
Si on me donnait une baguette magique j’aurais le désir d’avoir des projets qui soient innovants dans les sujets en tant que tels, j’aimerais pouvoir associer les nouvelles technologies à nos savoir-faire et travailler pour des gens qui eux-mêmes apportent un regard nouveau, parce que cela va au-delà du travail. Ça nourrit un idéal, des échanges avec d’autres êtres humains qui disent des choses intéressantes, c’est enrichissant globalement.